C'est ce que je me suis dit que j'allais faire.
Attendre qu'il revienne de son trippe dans l'ouest et voir ce qui allait se passer.
Au moment de son départ, ou du moins quelques jours avant, j'étais à ce point certaine que c'est vers moi qu'il allait aller, tout naturellement. Parce que ça fait deux ans que ça traîne, parce qu'il n'est pas heureux dans sa situation actuelle.
Sauf que là, j'ai le coeur dans la gorge et je suis certaine qu'il ne pense pas à moi dans son bout du pays. Qu'il pense à elle parce qu'elle est là, à côté de lui. Parce que c'est son sourire à elle qu'il voit, parce que c'est son souffle à elle qu'il entend quand il se réveille la nuit. Je pensais être capable de faire la part des choses. De me dire qu'à son retour, tout aller se régler et qu'on allait pouvoir commencer notre histoire à nous. Là, je me demande bien à quoi j'ai pu penser.
J'en suis incapable.
Soit j'oublie maintenant, soit je me fait un sang d'encre tout l'été. Pour peut être rien. Mais peut être pour quelque chose aussi. C'est ça le hic. C'est que, peut être que c'est vrai qu'en revenant, on va enfin l'avoir notre histoire...
Et ça, je pense que ça vaudrait la peine...
21 juin 2006
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3 commentaires:
Certaines histoires vallent la peine d'attendre, mais aucune ne vallent la peine d'arrêter de vivre. Garde ça dans un petit coin de ton esprit et de ton coeur.
Bonne chance :0)
J'aurais pas pu mieux dire que Jef. Ne t'empêche pas de vivre parce que "peut-être que" et "si"... Je l'ai fait trop souvent. Me fermer les yeux à tout ce qui m'entoure, pour être disponible pour "lui". S'il revenait, s'il m'aimait, si... Peut-être que... Trop souvent, on se casse la gueule dans ce genre de situation.
Profite dont de ton été, amuse-toi, et tu verras bien...
Ouch.
Écoute ton coeur. Au bout du compte, c'est toujours lui qui sait le mieux ce que tu peux accepter.
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