27 oct. 2005

Suis-je vieux jeu?

Mercredi soir de la semaine de lecture. Ça y est, c'est le grand soir. On sort nos jupes, nos tops et nos bottes a talons parce que ce soir, on sort! L'endroit choisi est une boîte populaire sur le boulevard Saint-Laurent. Arrivée la-bas, la musique part et les filles se déhanchent... beaucoup.. et se penchent... beaucoup... et se touchent...beaucoup... et se tortillent devant les garçons...beaucoup...
Depuis quand est-ce que les discothèques sont devenues des strip-clubs??
Ça n'a aucun bon sens! Je ne sais pas si c'est moi, mais lorsque je me trémousse les fesses et que je mets mes seins dans la face d'un gars, c'est parce que je suis toute seule, chez moi et qu'on s'apprête a baiser.. non? Depuis quand est-ce éthiquement correcte de faire ça dans un endroit public et surtout, et ceci est le pire, pour strictement rien? Ces filles n'ont aucunement l'intention de ramener ces garçons chez elles, pas dutout! Et faute de garçons potables sur qui se frotter? Quoi de plus fiable qu'une amie..?
Et moi, je suis la, vêtue de mon top, de ma jupe et de mes bottes a talons, et je me demande bien ce qui a pu se passer pour qu'on en arrive la, et ce sans que je m'en rende compte.
Ce pour quoi les femmes se battent depuis des décennies, d'arrêter de nous considérer comme des être autres qui ne servent qu'a servir et a baiser et hop! apres 50 ans de lutte, on se redonne nous-mêmes l'image de l'objet sexuel?
C'est trop pour moi.. Du haut de mes 22 ans, je suis devenue prude, vieille et ratatinée hier soir..
Merci aux nymphettes de m'avoir ramenée sur Terre!

Viel Glück!

26 oct. 2005

Hommage silencieux..

Aujourd'hui, il fait gris en dedans et en dehors. Demain il fera encore gris et ce sera les funérailles d'une personne que j'aimais énormément. J'ai hâte que le temps redevienne doux, surtout en dedans.
Je n'avais jamais réellement perdu quelqu'un que j'aimais auparavent, du moins, pas quelqu'un d'aussi proche. On m'avait dit que j'allais être triste et je m'y attendais. Les larmes, ça ne me fait pas peur. Mais personne ne m'avait parlé du grand vide, un espèce de trou béant qui, il me semble, ne pourra jamais se refermer. Ma plaie est ouverte, je suis brûlée a vif et l'air ne cesse d'aller souffler dessus et ça fait mal, Dieu que ça fait mal.. On ne nous prévient pas de ça. Ça ferait trop peur. Et lorsque tout passe, car j'espère qu'un jour ça va passer, et bien on oublie un peu toute cette douleur. Elle reste quelque part, mais devient comme un doux ennui, un souffle chaud. C'est ce qui permet de vivre.
A cette personne qui est partie, j'écris ces quelques lignes. Je ne sais qu'elle n'en aura probablement jamais conscience car j'ai peine a croire a ce genre de choses mais je le fais pour moi, pour me faire du bien a moi.
Cette personne qui est partie était pour moi un pillier, une personne sur qui j'allais toujours pouvoir compter, qui n'allait jamais me juger malgré les générations qui nous séparaient. Elle était l'exemple même de l'entêtement, je crois en avoir hérité un peu d'ailleurs et grâce a cela, elle a vécu des moments heureux et surtout, des malheureux. C'était l'exemple même que la vie peut être bitch des fois, une calisse de chienne. Mais on se relève, et elle se relevait avec un sourire en coin et une cigarette au bec.
Je veux ton courage, je veux ta présence d'esprit, je veux ton éternelle étincelle.
Für meine Sterne, mein Engel..

Tschüs alles.

25 oct. 2005

J'ai un blog... qui l'aurait cru?!

Félicitations... vous venez d'entrer dans un monde qui est mien, qui m'appartient..
Jamais au grand jamais je n'aurais cru avoir un truc du genre un jour.. Faut jamais dire jamais, c'est ce que l'on dit n'est-ce pas?
Alors je ne sais trop que dire..
J'avais envie d'un endroit ou je pourrais être réellement moi-même car personne ne saurait qui je suis.. Un endroit ou les yeux sont anonymes et mes paroles aussi.
L'anonymat est quelque chose qui me fascine. De façon anonyme, je ferais n'importe quoi. Il n'y a pas de scrupules dans l'anonymat, et surtout, il n'y a plus de morale. Imaginez.. pouvoir faire n'importe quoi, n'importe quand. Et personne peut vous juger, car personne ne vous connaît. C'est un pensez-y-bien..
Sur ce,

Gute Nacht.