Aujourd'hui, il fait gris en dedans et en dehors. Demain il fera encore gris et ce sera les funérailles d'une personne que j'aimais énormément. J'ai hâte que le temps redevienne doux, surtout en dedans.
Je n'avais jamais réellement perdu quelqu'un que j'aimais auparavent, du moins, pas quelqu'un d'aussi proche. On m'avait dit que j'allais être triste et je m'y attendais. Les larmes, ça ne me fait pas peur. Mais personne ne m'avait parlé du grand vide, un espèce de trou béant qui, il me semble, ne pourra jamais se refermer. Ma plaie est ouverte, je suis brûlée a vif et l'air ne cesse d'aller souffler dessus et ça fait mal, Dieu que ça fait mal.. On ne nous prévient pas de ça. Ça ferait trop peur. Et lorsque tout passe, car j'espère qu'un jour ça va passer, et bien on oublie un peu toute cette douleur. Elle reste quelque part, mais devient comme un doux ennui, un souffle chaud. C'est ce qui permet de vivre.
A cette personne qui est partie, j'écris ces quelques lignes. Je ne sais qu'elle n'en aura probablement jamais conscience car j'ai peine a croire a ce genre de choses mais je le fais pour moi, pour me faire du bien a moi.
Cette personne qui est partie était pour moi un pillier, une personne sur qui j'allais toujours pouvoir compter, qui n'allait jamais me juger malgré les générations qui nous séparaient. Elle était l'exemple même de l'entêtement, je crois en avoir hérité un peu d'ailleurs et grâce a cela, elle a vécu des moments heureux et surtout, des malheureux. C'était l'exemple même que la vie peut être bitch des fois, une calisse de chienne. Mais on se relève, et elle se relevait avec un sourire en coin et une cigarette au bec.
Je veux ton courage, je veux ta présence d'esprit, je veux ton éternelle étincelle.
Für meine Sterne, mein Engel..
Tschüs alles.
26 oct. 2005
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